L'HISTOIRE
Avant la naissance de François Fabié, l'absence de tout évènement historique marquant traduit sans doute l'existence paisible d'un modeste village du Rouergue. Un mystère subsiste pourtant du passé:
...À la retombée de rayons diffus semblant ralentir la progression du bois de Chantecoucou vers le Rajol, quelques arbres se sont abstenus de déposer leurs racines, comme si un espace sacré les tenait en respect. Seule la broussaille s'est octroyée la protection de quelques pierres assemblées
en vestige sous l'appellation de "Vieux Durenque"...
Carte topographique du XVIIIe ...le "Vieux Durenque", encore absent ou déjà disparu ?
Durenque tire son nom d'origine préceltique de la rivière qui la traverse (à l'origine appelée "Dure").
La découverte d'une statue-menhir permet d'affirmer que l'occupation du sol Durenquois remonte au moins au néolithique. Il y a eu un dolmen sur les terres de Durenque.
Des sarcophages, peut-être d'origines mérovingiennes, ont été découverts dans l'ancien cimetière près de l'église, et les premières pierres du château datent certainement de l'époque carolingienne.
Le village s'étoffa peu à peu autour de son fort dans une féodalité assez souple.
Plusieurs baronnies investirent le château du XIIe au XVIIe siècle. Celui-ci fût mis à sac lors d'une émeute en 1793. Une tour circulaire resta en position dominante jusqu'au siècle dernier, mais il ne subsiste aujourd'hui qu'un carré de murs.
Durenque semble être resté à la limite, voire en dehors des grandes zones de conflits religieux cathares et protestants. Le "Vieux Durenque" aurait-il néanmoins servi d'abri aux hérétiques chassés par le pillage et la persécution? Les fondations semblent en effet profiler le contour d'une fortification. Certains pensent qu'il fût le refuge de Durenquois fuyant l'épidémie de peste qui sévit au XIVe siècle. L'énigme reste entière...
Deux ouvrages sur l'histoire locale
• Le premier intitulé :
Témoignages sur les deux dernières guerres mondiales
« pour que tu n'oublies pas »
Ce livre retrace le destin de nos compatriotes au front et en Allemagne, la vie des anciens combattants à leur retour d'Allemagne et l'embuscade du Moulin de Clary (La Selve) le 6 août 1944.
Il reste une quinzaine d'exemplaires au prix de 30 euros.
Prière de s'adresser directement à :
M. Louis Codomier
Le Cerieysset
12170 Durenque
Tel. 05.65.46.50.62
E-mail : louis.codomier@wanadoo.fr
|
• Le second intitulé :
Jacques François Loiseleur Deslongschamps (1747-1843)
Il retrace la vie d'un ingénieur géographe du Roi Louis XV. Venu de Dreux (Eure et Loir), il arrive à Durenque en Rouergue pour effectuer des mesures de la méridienne en vue d'établir la carte de France de Cassini. Il fait ses mesures au sommet du Lagast, promontoire culminant à 928 mètres et situé dans la commune d'Auriac Lagast. Il se marie en 1774 avec Marie Jeanne Boudou du Vitarel de Durenque, un hameau proche du Lagast. Il restera dans ce village pendant 40 ans. Ayant épousé les idées de la révolution de 1789, Deslongschamps participe de façon très active à l'administration du département de l'Aveyron. Après le coup d'état de Bonaparte en 1799, Deslongschamps traverse la période napoléonienne en tant que fonctionnaire des contributions directes. En 1808, il se retire à Puech Cani de Brousse le Château. Sa pratique religieuse mise en sommeil pendant la révolution se ravive fortement tout au long des dernières années de sa vie. Il meurt à Puech Cani en 1843 peu de temps avant le décès de son épouse.
Ce livre vient de paraître. Il est vendu au prix de 20 euros. |
LES HABITANTS
Calqués sur un passé relativement stable, les Durenquois se reconnaissent dans la conformité et la régularité de la vie des campagnes. Leur vigueur est sans doute le fruit du climat sain et de l'atmosphère sereine.
L'accueil chaleureux et la générosité sont les échappatoires d'une mentalité contenue, où le secret tient toujours du polichinelle. Mais le goût prononcé pour les fêtes aux accents « gaulois » leur font abandonner la réserve sans condition, et les animations locales rythment la vie du village dans la gaieté.
Complètement intégrés dans la grande famille Aveyronnaise, les villageois s'identifient volontiers autour de leur clocher, siège d'un rassemblement dominical toujours vivant.
LA PAROISSE
Le relais paroissial est rattaché à la paroisse St Pierre de l'Alrance et du Giffou centrée à Réquista.
S'y joignent les relais de Cannac et Lebous.
L'église, dédiée à Sainte Thérèse, possède de très beaux vitraux retraçant la vie de la Sainte. Par ce fait, elle a été reconnue basilique. Chaque année, au mois d'octobre à la suite d'une célébration, les reliques sont vénérées et nombreux y participent.
Son prêtre, l'abbé Michel Granier, réside sur place et assure une messe tous les dimanches à onze heures. En semaine des offices sont également célébrés les mercredi, jeudi et samedi à neuf heures.
Le presbytère de Durenque fut la résidence de François Fabié qui en fit don à la commune.
L'ÉCOLE
L’école François Fabié a ouvert ses portes en 1977 avec deux classes et 56 élèves. C’est cette année là qu’a eu lieu la gémination (auparavant, l’école des filles et celle des garçons étaient dans deux bâtiments distincts devenus obsolètes).
Deux hameaux de la commune : Le Verdier et Cannac avaient aussi leur école publique. De plus une école privée à Durenque gérée par des religieuses accueillait la cantine de l’école publique. Des nouveaux locaux ont été construits pour l’école publique et depuis une cantine municipale a été mise en place dans une aile de la salle des fêtes qui est située tout près de l’école.
Dans les années 80, la commune a assisté à une hausse des effectifs (75 élèves) ce qui a nécessité la construction d’ un préfabriqué.
Actuellement, il y a toujours trois classes à Durenque mais toutes les autres écoles ont fermé.
|